La crise de la Covid rime avec télétravail, mais aussi perte de boulot, perte de lien social, perte de nos libertés de sortir, de se rencontrer, de se détendre... et tout cela flirt plus ou moins avec l’angoisse. Parfois celle de la mort, en tout cas celle du virus, peut être celle de la solitude… Bref, le risque est que cela se transforme, parfois insidieusement, en une perte de l’envie. De l’envie de la vie. Une perte de sens.
Et si, ce creux de vague qui dure était l’occasion de creuser encore, mais de façon
à résister. Pour trouver un sens, plutôt que de sombrer dans la dépression?
Oui, et si c’était l’occasion de laisser émerger un sens nouveau? Parce que la vie est là malgré tout. Parce que ce serait tellement dommage de passer à côté…

Mais, qu'est ce qui m'empêche de vivre vraiment?
Parce que, à tout bien regarder, même avant la crise, c’était peut être pas si folichon que ça ma vie, et qu’il est grand temps de choisir pour moi ce qui me fait du bien, ce qui m’est bon, et d'arrêter de chercher les coupables à l'extérieur!
De fait, qui d’autre que moi peut faire ce choix là?
Si je ne suis pas responsable des évènements, je suis responsable de ce que j'en fais.
En 50 ans de mon existence, j'ai appris que chacun(e) a une capacité incroyable de résilience. Chacun a le pouvoir de se relever. De saisir une main tendue, de s’accrocher au bon, au beau au bien et de se (re)mettre debout. Vraiment. Quelle que soit son histoire, quels que soient les obstacles…
J’ai expérimenté ce chemin. Chemin d’amour de soi, de confiance en soi retrouvés. Chemin de pacification intérieure. De découverte de sens. Quête de mon âme.
Attention, je ne dis pas que c’est facile, et qu’il suffit de… C’est une quête qui nécessite de la persévérance, de choisir de bons piliers sur lesquels s’appuyer. Cela peut être long, et parfois douloureux de faire face à ses blessures. Cela résulte d'un choix, nécessaire pour guérir: Guérir de ses deuils, de ses blessures intérieures, de son histoire peut-être.
Je suis toujours étonnée d'observer comme chacun est, en même temps fait de chair, fragile, vulnérable et en même temps, investi d’une puissance incomparable et unique ! Ces deux réalités opposées sont en nous.
Et il s’agit, quand la fragilité se présente, de creuser le sillon, de laisser émerger du fond de nous notre force, cette puissance de paix qui nous habite.
Nous avons ce pouvoir là !
Je dirai même que nous avons ce devoir là.
Pour quoi? Pour qui?
Pour soi, avant tout. Et par ricochet, pour nos enfants, nos parents, ceux que nous aimons, et les autres… Pour un mieux vivre avec tous: en effet, quand je suis en lien avec moi-même, dans l'acceptation de ce que je suis, je me trouve bien au milieu des autres: Plus de comparaison, de compétition, mais l'acceptation de nos unicités.
Quelle autre alternative pour un avenir qui fait sens ?
Un des chemins pour expérimenter cet éveil, c’est de faire croître en soi un juste amour de soi: apprendre à s’aimer. Loin de ce qu’on apprend à l’école, c'est pourtant tellement essentiel! Le fait est que j’aime les autres à la mesure avec laquelle je m’aime moi-même !
Et, dans le même temps, faire grandir la confiance en soi.
En effet, pour agir - et nous avons besoin d'être acteur- il faut croire en soi!
Ensuite, le sillon pourra se creuser, comme une ouverture qui laisse passer un rai de lumière. Qui permet d'aller vers cette instance au fond de soi, celle de mon âme. Ce lieu où demeure mon identité profonde.
Et doucement, pas à pas, je pourrai devenir qui je suis!
Ce chemin est accessible, à la portée de chacun, et c’est ce que je propose d’expérimenter, bien humblement, à travers les ateliers « Grandir dans l’estime de soi et aller vers son identité profonde », et/ou par un accompagnement individuel.
Pour - quoi qu’il en soit - faire sens !
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